pulsions-désinhibition

l'humain n'est pas facilement violent car il existe des inhibitions qui, en principe, l'en empêchent. il a généralement besoin d'être désinhibé pour agir et notamment commettre des faits graves.
certains produits peuvent contribuer à une désinhibition de l'individu : l'alcool figure probablement en premier lieu, puis diverses drogues également... et peut-être certains médicaments...

mais il existe aussi certains rythmes et cycles naturels de notre psychisme qui vont induire périodiquement, à rythme régulier,  des effets similaires :  un effet de pulsions associé à un effet de désinhibition.

et c'est essentiellement dans cet espace de temps que, lorsque certaines conditions extérieures sont réunies et viennent s'ajouter (tensions, conflit, dispute, désaccord, dépression, etc...), que l'humain peut "déraper", et, dans les cas particulièrement graves, "disjoncter", "péter les plombs", avoir un "coup de folie", céder à un "épisode de rage ou de colère", arriver à un stade où il ne se maîtrise plus (ou plutôt n'a plus envie de se maîtriser)  ... et alors parfois passer à l'acte d'agresser voire de tuer l'autre. (ou d'ailleurs parfois se tuer lui-même, aussi... les violences contre soi-même étant souvent aussi de ce fait...)
c'est également dans cet espace de temps ("jours et périodes critiques cycliques") que les pulsions peuvent conduire un individu ayant des problèmes psychiques ou psychiatriques (violent, criminel, délinquants sexuels, pédophiles, etc...) à passer à un acte d'agression, parfois aussi récidiver : l'effet "pulsions" va inciter alors que l'effet "désinhibition" va contribuer à "ne pas retenir"...

en principe nos inhibitions face à la violence sont fortes, plus fortes encore face à l'acte de tuer, de sorte que généralement on est empêché de commettre l'irréparablenous nous "arrêtons à temps", mais dans certains cas, il arrive que la désinhibition - qui est une sorte de relâchement de nos freins, ou encore l'enlèvement de la sécurité d'une arme, permette - volontairement ou accidentellement - un dépassement "extraordinaire" des limites...
c'est ainsi que l'on retrouvera très souvent les jours et périodes critiques, lorsque l'on examine la situation des rythmes et cycles d'une personne impliquée dans un scénario dramatique...
(c'est là une désinhibition liée à nos rythmes et cycles naturels : l'absorbtion d'alcool et autres éventuels désinhibiteurs peut augmenter encore le risque en jour ou période critique, puisque les effets ont tendance à se cumuler...)

jours et périodes critiques sont des éléments "portails" ou en quelque sorte des éléments "laisser-passer" : ils vont affaiblir voire lever nos inhibitions et leur présence est souvent quasi nécessaire pour permettre ce dépassement des "ordinairement interdits"... et c'est la raison pour laquelle on les trouve généralement lorsqu'arrive un drame grave... (nous faisons alors ce que que nous ne ferions pas en "temps ordinaire"...)

en fait beaucoup d'actes graves ont tendance à arriver en raison de la présence par hasard (ou non) coïncidented'éléments "pulsions/désinhibition" : si ces éléments qui "poussent et désinhibent" ne sont pas là du fait d'une autre situation cyclique de la personne à ce moment-là, il y a de fortes chances qu'un scénario n'arrive pas ou se déroule différemment. on pourrait presque dire - en simplifiant, bien sûr - que personne n'aurait l'idée de "faire du mal" ... sauf s'il y est "poussé et autorisé" par la situation momentanée de ses rythmes et cycles psychiques... :-)
ce qui ne constitue pas une "excuse" en cas de problème puisque nous restons maîtres de ce que nous faisons : nos rythmes et cycles psychiques proposent et c'est nous qui disposons...
aujourd'hui néanmoins, ces rythmes et cycles ne sont pas connus, de sorte que l'on pourrait dire qu'il y a un brin de circonstances atténuantes : ce ne sera plus le cas lorsqu'ils auront été découverts et vulgarisés, puisque nous saurons alors quand et pourquoi peuvent avoir lieu des excès et "dérapages"... 


voici ces jours et périodes, par ordre d'importance :
(sommairement car tous les jours et périodes critiques n'ont pas la même importance, ni les mêmes effets...)

jour critique émotionnel : il est hebdomadaire et lié à un rythme de l'humeur à pulsation chaque septième jour. démarrant le jour de la naissance (tous les rythmes et cycles dont je parle démarrent à la naissance). il s'agit de ce fait toujours du jour de la semaine où on est né. une personne aura par conséquent tendance à "craquer", passer à l'acte, à récidiver, le jour de la semaine où elle est née... ou autour de ce jour, par suite d'un effet de tension accumulée. toutes les quatre semaines le jour critique émotionnel est plus fort (E1 puis E8, E15 et E22 ici http://biorythm.online.fr/w/ )  car c'est le premier jour, jour de "redémarrage" d'un nouveau cycle de quatre semaines)

période critique septennale : ce sont nos âges de la table de sept. la période critique démarre environ l'anniversaire précédent l'anniversaire septennal.
jour critique physique : c'est un rythme induisant des pulsions physiques et psychiques chaque sixième jour de la vie. (certains jours critiques physiques étant plus fréquemment en cause que d'autres). par ordre d'importance : P17/P18/P19 - P1- P6/P7 - P12) (les jours critiques sont ici http://biorythm.online.fr/w/ )

- année critique physique : il s'agit de chaque sixième année de vie. j'ai toutefois constaté que certaines années sont plus fréquemment présentes lors de scénarios dramatiques, notamment les années de vie 24 (âge autour de 23 ans), 48 (âge autour de 47 ans) par exemple (ce sont chaque fois les années P1 point de départ d'un nouveau cycle qui dure 23 ans - il s'agit en fait de l'équivalent en "grand modèle" du rythme précédemment cité de six jours.

- proximité de la date anniversaire. (la date anniversaire peut être une période de blues ou de dépression, de pulsions aussi, pour un certain nombre de personnes, et plus souvent que l'on ne pense. j'ai remarqué sa fréquente proximité lors de drames divers - voir aussi à six mois de l'anniversaire car il semble s'agir d'un rythme semestriel)

- jour critique intellectuel : fonction d'un "cycle du cerveau et de la pensée" de 33 jours comportant aussi quatre jours critiques d'effet variable selon les personnes. le premier jour (i1) et le jour i9 du cycle semblent là aussi avoir plus d'incidence que les suivants, mais cela reste à étudier. (j'ai entretemps appelé i9 le "jour des tueurs" à force de le retrouver lors de drames graves, en raison apparemment de la forte désinhibition qu'il peut causer)

- année critique intellectuelle : on remarque surtout la première année d'un nouveau cycle (année critique i1) et c'est autour de nos 33 ans.

les aspects intéressants sont alors que l'observation des cycles permet de mieux comprendre et parfois expliquer les éléments moteurs d'un drame arrivé, mais surtout aussi de connaître A L'AVANCE les jours et périodes à risque, permettant ainsi de faire une prévention efficace.


l'intérêt de ce mécanisme naturel réside dans le fonctionnement même de l'humain (probablement même du "vivant") : jours et périodes critiques constituent chaque fois une sorte d'épisode de "révision et remise en cause" d'un état ou d'une situation lors duquel on est amené à reconsidérer, à bouger, évoluer... (ce qui se passe très bien et "naturellement", la plupart du temps : il s'agit en fait d'un outil spécialement conçu afin que nous avancions et surtout que nous réglions nos problèmes éventuels)
pour cela l'humain a droit à un coup de pouce probablement hormonal : pulsions qui lui donnent envie de bouger ou faire bouger quelque chose, de changer un état ou une situation, cet effet de pulsions étant associé à un effet simultané de désinhibition pour faciliter le passage aux actes. la désinhibition est nécessaire afin (si on voulait imager) de ne pas freiner (par peur, p.ex. ou oublier de débrayer pour changer de cap ou de vitesse, alors que nos hormones appuient sur l'accélérateur... :-)
alors, avancer, évoluer, "sortir des ornières" c'est bien, et le mécanisme est fait pour cela... mais il peut aussi faire déraper, "sortir des gonds", lorsque l'on part dans la mauvaise direction...


la notion de pulsions+désinhibition est probablement l'idée - et la conséquence - la plus importante si l'on s'intéresse au fonctionnement des rythmes et cycles humains : elle est une "levée des inhibitions" afin de favoriser le mouvement, l'action. (ingénieux mécanisme évitant au "système" de s'enliser et le faisant évoluer : et on peut aller jusqu'à penser l'appliquer à la théorie de l'évolution, expliquant peut-être certains "sauts évolutifs"...)...
le mécanisme est à pulsations périodiques (rapprochées et d'effet court lorsqu'il s'agit de rythmes courts - éloignées et d'effet long lorsqu'il s'agit de cycles longs). le mécanisme est endogène et naturel et - je pense - probablement le fait d'une horloge hormonale au fonctionnement très précis.
et les effets induits ne sont pas seulement du domaine des faits divers de l'actualité - qui sont en quelque sorte "exceptionnels" - mais portent aussi sur nombre de nos actes et comportements de la vie courante...


nous avons diverses façon d'exprimer les "dérapages" liés à ce mécanisme de "pulsions/désinhibition" :
"c'était un coup de folie"
"je n'étais pas moi-même"
"l'auteur a agit dans un état de profond désarroi"
"dépression"
"pas un comportement normal ce jour-là"
"perturbé psychologiquement"
"dépressif et suivi psychiatriquement"
"agité, désabusé et confus"
"agit par vengeance"
"avait des tendances suicidaires"
"altération du discernement"
"avait des antécédents psychiatriques"
"irresponsabilité pénale"
"j'ai perdu la tête"
"un couple sans histoire"
"J’étais conscient sans être vraiment moi-même"
"J'étais en dépression mais je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai pu en arriver jusque là"
"elle a pété les plombs... un cable..." 
"j'ai failli..."