les portes du suicide

de nombreux suicides interviennent lorsque certaines conditions sont réunies. Le mal-être couve, mais va avoir besoin à un moment ou un autre d'un "déclencheur" qui va aider au passage à l'acte, qui va nous aider, voire nous pousser à nous décider.

certains de ces éléments "déclencheurs" sont simples à déterminer : ils sont mathématiques et naturellement liés à deux cycles psychiques et émotionnels. ils provoquent et régissent nos "hauts" et nos "bas" et ce sont les "bas" qui arrivent sur nous à intervalles réguliers, qui pourront avoir un rôle prédominant lors de nos envies suicidaires. Dans les situations graves nos inhibitions face à la mort sont, dans ces moment là, réduites voire disparues (cela fait partie de la chimie de nos "bas"...) et nous sommes totalement persuadés que d'en finir est la seule solution et la plus adaptée... c'est cette conviction qui s'empare d'un dépressif à certains moments qui rend difficile la lutte contre le suicide...

on peut donc analyser un suicide en regardant si certaines données sont présentes, et on les retrouvera souvent.
à l'inverse, connaissant ces données, on les voit arriver et on peut prévenir le risque de passage à l'acte puisqu'on sait qu'il peut avoir lieu à cette occasion.


quels sont ces éléments ?

- notre jour critique émotionnel :
il est hebdomadaire du fait d'un rythme qui fonctionne au moyen de d'une pulsation chaque septième jour de notre vie. S'agissant d'un rythme de l'émotion de sept jours, c'est toujours le même jour de la semaine, celui où on est né. On a tendance à de suicider de préférence le jour de la semaine où on est né, ou autour de ce jour. 
ce serait probablement facile à confirmer au moyen de quelques statistiques simples : date de naissance/date de suicide. en tous cas on le retrouve dans beaucoup de cas.
pour ce rythme il s'agit en fait d'un rythme psychique et émotionnel de 28 jours comportant quatre "jours critiques émotionnels" (E1 - E8 - E15 et E22 indiqués sur l'agenda ici  http://biorythm.online.fr/w/ - E1 le premier jour du cycle est le plus "fort" des quatre jour critiques de ce cycle).


- notre période critique septennale :
c'est un autre cycle psychique et émotionnel (en fait une réplique "longue" du précédent) et qui engendre une période longue pouvant être de grave dépression. cette période démarre environ six mois avant un anniversaire de la table de sept, et se termine avec l'anniversaire suivant. Exceptionnellement la dépression, si elle se manifeste, peut se poursuivre au-delà de cette période si certains problèmes ne sont pas résolus. Elle peut parfois chez certaines personnes, mystérieusement apparaître et disparaître "sans raison", sans que l'on ait vraiment de soucis particuliers.
Mais c'est ainsi que - par exemple - on va plus se suicider à 27 ans et demi et dans la période qui se situe depuis ce moment là et jusqu'à 29 ans. c'est la "période critique septennale des 28 ans et il en est ainsi pour toutes les autres années septennales.
(ce sont d'ailleurs les suicides de cette période critique des 28 ans qui ont fait naître le "27club" ou "club des 27" - ce "club" qui réunit le célébrités décédées à ce moment-là)...


- autour de la date anniversaire je ne peux l'expliquer que par le fait qu'il s'agit d'un cycle particulier des anniversaires (donc annuel) - (bisannuel parfois suspecté mais c'est à étudier), mais je trouve souvent la date anniversaire pas loin de certains suicides, surtout dans la période précédant l'anniversaire, un peu comme si la tension montait à ce moment là. la période pré-anniversaire est effectivement une période de possible dépression, ce dont doivent tenir compte les personnes qui y sont sensibles : certains sont systématiquement déprimés à l'approche de leur anniversaire.

- antécédents avec les mêmes critères : une personne qui a fait des tentatives de suicide son jour critique émotionnel risque de récidiver, le cas échéant, le même jour, lorsqu'elle se retrouvera de nouveau dans une mauvaise passe à ce moment là. Le jour critique émotionnel c'est quand même une "journée pulsions/désinhibition" chaque semaine. l'une des particularités est que la dépression d'un jour critique émotionnel peut être "foudroyante" : une décision de mettre fin à ses jours peut alors être prise "sur le champ" (sur un coup de tête, si l'on veut) sans que rien ne l'ai laissé présager. ce qui fait parfois l'étonnement et le choc de l'entourage... idem pour les années septennales, lors desquelles on peut "rechuter", mais qui sont toutefois espacées de sept ans.


- simultanéité du jour critique émotionnel et de la période critique septennale. c'est là une situation "à risque particulier"... et elle arrive régulièrement : une personne qui se trouve dans sa période critique septennale peut avoir à faire à de longues périodes de dépression. Et là dessus va venir se greffer, chaque semaine puisque hebdomadaire, son jour critique émotionnel. cela peut former alors la goutte qui fait déborder le vase.
Par exemple né le mardi... les mardis aux alentours de 27 ans et demi, 28 ans... vont être des moments particulièrement difficiles, voire "à risque", si une personne est gravement dépressive.

j'ai analysé pas mal de suicides, et souvent on retrouve cette "clé" qui inclut les éléments cités ou l'un de ces éléments.

plus loin on peut encore examiner deux autres cycles, moins importants en matière de suicide, mais qui peuvent parfois jouer un rôle malgré tout, chez certaines personnes plus sensibles à ces cycles là :

- le jour critique physique : c'est un jour - aussi jour "pulsions" - où l'on peut être "mal fichu" physiquement et ce jour peut venir accentuer le fait d'en "avoir marre de la vie" s'il arrive au mauvais moment (car on peut avoir des jours doublement voire triplement critiques).(ce sont les jours marqués P sur l'agenda http://biorythm.online.fr/w/ )
il s'agit d'un rythme de l'énergie physique induisant un jour de "down" physique (qui peut parfois entraîner un down moral) chaque sixième jour de notre vie.
pour être précis, le cycle est de 23 jours, comptés de 1 à 23...
les jours critiques sont les jours - par ordre d'importance - P18/P19 - P1 - P12 - P6/P7
(P6/P7 et P18/P19 ont tendance à fonctionner par paire, ensemble, ou séparément).


- et son équivalent "cycle long" correspondant à une année de down physique chaque sixième année de notre vie : des travaux statistiques seraient nécessaire mais il semblerait quand même que ce cycle explique les suicides intervenant lors de nos années de vie 18 et 19, 23/24, 47, (ce sont celles que j'ai le plus notées) etc... qui semblent être des "années critiques physiques" importantes.




alors comment essayer de prévenir ?


il n'est pas évident d'empêcher un suicidaire déterminé, de se suicider : il trouvera toujours un moment ou un moyen car on ne peut pas l'accompagner chaque minute pour le surveiller...
c'est donc plutôt en amont que l'on peut essayer d'agir, et c'est surtout la personne elle-même qui peut infléchir la situation.

idem pour les tentatives de suicide qui sont souvent des appels au secours mais qui ont tendance, en raison de nos cycles psychiques et émotionnels, à avoir lieu aux mêmes moments décrits ci-dessus, notamment ces fameux "portails" que constituent le jour critique émotionnel et la période critique septennale...

les personnes qui sont en contact avec des gens qui ont des problèmes peuvent déjà discerner la sévérité du risque en examinant la situation dans laquelle se trouve la personne :
- la personne fait-elle une démarche de consultation, ou lance-t-elle un appel à l'aide (crise d'angoisse ou parfois carrément une tentative de suicide) à l'occasion d'un jour déclencheur que peut être le jour critique émotionnel ? se trouve-t-elle dans une période critique septennale ? une telle période est-elle en vue prochainement, etc...

ensuite c'est dans l'esprit que "un homme prévenu en vaut deux"... que cela peut aider une personne désespérée de savoir "comment çà marche" et pourquoi elle se trouve à tel moment précis dans un pic de désespoir : elle est même prévenue à l'avance... (avec certes aussi - cela dépend des personnes - le risque de paniquer ou d'avoir peur prématurément et peut-être inutilement...)

l'entourage aussi, s'il connaît la situation à risque d'un familier, peut plus efficacement soutenir, voire intervenir...

il faut retenir en outre que la dépression d'un jour critique émotionnel ou d'une période critique septennale est en général "à durée déterminée" : elle s'arrête après le jour ou la période critique. il est rassurant de savoir que nous n'avons à faire qu'à un "passage délicat" voire un "mauvais passage", mais momentané.
il faut observer ces cycles avec attention, car il peut arriver que certaines personnes sombrent dans la dépression à l'occasion de la survenance de l'une de leur périodes critiques septennales... et soient parties pour y rester jusqu'à la période critique suivante ce qui fait quand même sept années...

les jours et périodes de dépression de nos cycles psychiques ressemblent souvent à une sorte de mirage durant lequel nos problèmes vont paraître infinis et insurmontables, alors qu'en réalité ils ne le sont pas. on peut aussi "travailler" là-dessus à l'avance : je dis parfois qu'il faut s'apprêter, s'il y a lieu, à s'attacher au mât comme l'a fait Ulysse, le temps de passer les sirènes du suicide...