prévention du suicide

méfiance en cas d'envies suicidaires : il peut s'agir de cycles tout naturels de notre psychisme...
une prévention permettant d'éviter au moins une partie des suicides, consisterait à connaître ces rythmes et cycles psychiques humains.

en résumé : 

il faut savoir en effet que les personnes désespérées, tout d'abord ont tendance à être désespérées mais aussi de ce fait, ont tendance à passer à un acte suicidaire plus à certains moments qu'à d'autres.
ces moments qui sont des épisodes de fragilité nous arrivent selon un calendrier prédéterminé et on peut donc agir largement en amont pour les comprendre et gérer.

voici ces épisodes, que j'ai essayé de classer par ordre d'importance ou de fréquence :

1)  un rythme hebdomadaire qui peut induire des jours de colère et/ou de dépression ou désespoir parfois de façon "foudroyante", ce qui peut inciter des personnes fragilisées à passer à un acte suicidaire à ce moment-là.
ce rythme - notre "jour critique émotionnel" est facile à repérer puisque hebdomadaire car lié à un système qui pulse chaque septième jour de notre vie : ce sera donc toujours le jour de la semaine où nous sommes nés. attention, les jours à côté, c'est à dire le jour avant et le jour après sont aussi à considérer.(1)


2) un cycle septennal qui peut induire des perturbations dont de fortes dépressions de longue durée lors de nos âges de la table de sept ou autour de ces âges. (ce sont nos "périodes critiques septennales").
(les perturbations peuvent aller jusqu'à un changement de personnalité ce qui peut avoir pour conséquence des problèmes dans le couple ou au travail, mais une dépression septennale peut aussi survenir sans raison particulière)


3) la période autour de l'anniversaire doit également être considérée avec attention car elle peut induire de forts épisodes de dépression chez certaines personnes. (attention aussi à cinq ou six mois de l'anniversaire : je n'explique pas encore ces downs, si ce n'est par un rythme bisannuel, mais cela reste à voir)

l'intérêt est d'être prévenu à l'avance ce qui permet de comprendre, moins s'inquiéter, gérer et le cas échéant se faire aider.


donc - si l'on veut faire court :
toujours attention particulière et prudence dans nos réactions aux soucis et problèmes pouvant survenir 

- le jour de la semaine où nous sommes nés ou autour de ce jour,
- en année septennale ou autour de ces années
- dans les parages de notre anniversaire

car ce sont là des cycles psychiques et de l'humeur naturels qui ont la propriété d'exacerber notre ressenti et nos réactions, et de nous désinhiber... (de sorte que nous n'ayons plus de peur ni de frein)
attention ces éléments nous arrivent périodiquement ensemble (ils sont alors plus forts) ou séparément.



il existe encore d'autres éléments pouvant induire des états dépressifs longs ou courts mais ceux ci-dessus semblent être les plus importants et les plus fréquemment en cause lorsqu'un drame arrive. 
il faut encore citer l'épisode critique physique P18/P19 par exemple, qui peut prendre la forme d'un "down" important, équivalent au jour critique émotionnel)
il est à calculer ici :  http://biorythm.online.fr/w/






au sujet du suicide des enfants et ados...
en fait nos enfants et adolescents sont surtout concernés par le jour critique émotionnel car leurs périodes critiques septennales se limitent à celles autour des 7 et 14 ans, éventuellement encore celle des 21 ans.
j'ai remarqué - là où j'ai pu trouver les données - que les suicides intervenus le sont surtout en jour critique émotionnel (ou le jour à côté) (8 cas sur 13 trouvés p.ex.) et c'est donc à sa venue qu'il faut mettre en gardeafin qu'il ne soit pas pris de façon trop dramatique... il est en effet notre jour de possibles gros épisodes de bluescolère, voire rage et coups de tête...
et c'est ce qui peut conduire exceptionnellement à un passage à l'acte, souvent subit et inattendu...
donc toujours une attention particulière au jour de la semaine où nous sommes nés (et aux jours à côté aussi, l'effet pouvant agir autour de ce jour).


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 (1) jour critique émotionnel et suicide, comment çà marche ?


le jour critique émotionnel un "déclencheur" ou un "feu vert" : nombre de passages à l'acte suicidaire - peut-être la majorité - ont lieu le jour critique émotionnel (toujours le jour de la semaine où nous sommes nés). au point que j'ai appelé le jour critique émotionnel le "jour du suicide". (le jour avant et après sont aussi à observer)(cela est dû à un rythme du moral à pulsations chaque septième jour qui démarre le jour de la naissance).
généralement nous nous débrouillons avec nos problèmes même les plus graves - nous "résistons" et disposons d'une énergie suffisante pour "tenir le coup" et réfléchir à notre situation. en tous cas nous ne désespérons pas totalement... et notre raison et des inhibitions nous retiennent de passer à des actes graves.
mais survient alors un jour critique émotionnel - (c'est chaque septième jour de notre vie) - qui va pouvoir quant à lui - (c'est selon notre état et selon sa force car tous les jours critiques émotionnels ne sont pas pareils) - il va pouvoir nous "démunir" et nous "désarmer" voire nous faire changer d'avis... de sorte qu'il peut arriver que nous lâchions prise : c'est alors que peut survenir une décision de passer à un acte suicidaire. c'est l'une des dangereuses propriétés du jour critique émotionnel : il nous libère, en quelque sorte, et plus rien ne nous retient (nos inhibitions face à un acte fatal sont atténuées voire écartées) et notre dernière énergie risque d'être utilisée à organiser un suicide.

le jour critique émotionnel peut amener un changement de notre état d'esprit parfois brutal - il peut totalement nous démoraliser au point de devenir un incitateur au suicide - et uniquement et juste le temps de ce jour-là... (attention parfois son effet peut porter sur le jour avant et le jour après, aussi) mais c'est alors que peut arriver un passage à l'acte (car le jour critique émotionnel opère un "laisser arriver" voire nous "pousse à l'action" ou la réaction... il est en quelque sorte notre "jour Hyde"
   
il peut être utile alors de s'imprégner de ce mécanisme à l'avance pour ne pas se faire piéger : savoir que l'on est désespéré - au bout du rouleau - parce que nous passons dans notre jour critique émotionnel et qu'il risque de nous faire prendre des décisions, avoir des comportements irrémédiables et dramatiques.

si on le sait à l'avance et que l'on arrive à s'interdire ce jour-là toute réaction excessive - sachant que nos décisions et comportements risquent d'être "pipés et dopés" par l'effet de notre jour critique émotionnel, nous devrions pouvoir échapper à l'emprise de ce down hebdomadaire et parfois éviter un drame.
(le jour critique émotionnel est souvent aussi en cause lors de violences et autres dérapages, du fait de ses propriétés de "pulsions/désinhibition : on retrouvera donc aussi notre "jour Hyde" en regardant de plus près la situation des parties impliquées un drame)